Dans la pratique thérapeutique, la confidentialité n’est pas une simple formalité : c’est un pilier éthique, une obligation légale et une condition essentielle de la confiance patient-thérapeute.
Pourtant, beaucoup de thérapeutes utilisent encore, par habitude ou par manque d’outil adapté :
- WhatsApp pour s’envoyer des notes rapides
- Apple Notes pour noter une intuition
- Gmail pour s’envoyer un document
- Google Drive pour stocker des dossiers
Ces solutions semblent pratiques… mais elles sont strictement incompatibles avec la LPD suisse et le secret professionnel.
Voici pourquoi.
1. Ces outils ne sont pas conçus pour la santé
WhatsApp, Notes, Gmail et Drive sont des outils grand public. Ils ne sont pas destinés à la gestion de données de santé, qui sont parmi les informations les plus sensibles juridiquement.
Problème :
- aucune garantie sur le traitement des données
- absence de cadre suisse
- absence de conformité à la LPD
- serveurs situés hors de Suisse
- accès potentiels par des sous-traitants
Même si l’outil semble “sécurisé”, il n’est pas légalement approprié.
2. Les données peuvent être copiées, analysées ou réutilisées
La plupart de ces services utilisent les contenus des utilisateurs pour :
- entraîner leurs algorithmes
- améliorer leurs modèles
- optimiser leurs publicités
- analyser le comportement des utilisateurs
Cela inclut parfois les messages, fichiers, notes ou photos que vous stockez.
Pour un thérapeute, c’est strictement interdit.
Exemple :
Envoyer un compte rendu par Gmail revient à envoyer une donnée de santé via un prestataire étranger, sans aucun cadre légal suisse.
3. Vous perdez la maîtrise de vos données
Lorsque vous utilisez :
- Google Drive
- Dropbox
- iCloud
- WhatsApp Backup
… vos données peuvent être dupliquées dans plusieurs pays, sur plusieurs serveurs, sans que vous ne maîtrisiez :
- l’emplacement
- les accès
- les sauvegardes
- les suppressions
Or la LPD exige l’inverse : traçabilité, souveraineté, contrôle et possibilité de suppression immédiate.
4. Le risque n’est pas théorique : c’est un risque juridique réel
Un thérapeute qui utilise ces outils peut être considéré comme :
- en violation du secret professionnel
- en non-respect de la LPD
- irresponsable en cas de fuite ou perte de données
Même sans intention de mal faire, une simple note placée dans Apple Notes peut mettre le thérapeute en faute légale.
La loi est explicite : les données de santé doivent être stockées et traitées dans un environnement sécurisé, maîtrisé et conforme.
5. Alternative : un espace clinique sécurisé, conçu pour la santé
Les thérapeutes n’ont pas besoin d’un cloud de plus. Ils ont besoin d’un espace clinique, pensé pour :
- la confidentialité
- le secret professionnel
- la sécurité suisse
- la simplicité
- la traçabilité
- le soutien réel de leur pratique
Un espace où chaque note, chaque information, chaque document est protégé dès la seconde où il est écrit.
Conclusion
Utiliser WhatsApp, Notes, Gmail ou Google Drive pour gérer des informations patient n’est pas seulement imprudent : c’est illégal, risqué, non conforme et incompatible avec le secret professionnel.
La solution n’est pas de faire plus attention : c’est d’utiliser un outil conçu pour votre métier.
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